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Changement

La raison et la volonté ne suffisent pas à se mettre en chemin.

Nous devons changer quelque chose.

La volonté peut-être forte pour notre quête de mieux-être et malgré cela, nous recommençons éternellement le même cycle.

Depuis des générations, l’humain va mal. Seule, une toute petite poignée de personnes peuvent afficher le bonheur sur leur visage et dans leur cœur. Depuis des siècles, des prophètes, philosophes, psychologues, sociologues et chercheurs, ont consacré des années de leur vie à nous proposer leurs connaissances, leurs recherches, leurs solutions, leurs techniques, leurs propositions en tous genres et pourtant subsiste une sensation que rien ne change.


Nous avons toujours mal. Nous cherchons inlassablement.

Nous aspirons toujours à trouver la pilule miracle, le sauveur, le meilleur formateur, la technique la plus favorable… Pourquoi ?

Il y a certainement plusieurs réponses à cette question ; différentes excuses et justifications, des explications et arguments.


Celle qui me semble intéressante à aborder et le rapport aux autres.

Certes, nous comprenons que les autres ne sont pas responsables de nos tourments et ne sont pas la cause de nos tortures. Ils sont sur notre chemin pour manifester inconsciemment ce que nous avons enfoui. Les événements extérieurs enseignent et éclairent le chemin le plus propice à notre évolution.

Notre faiblesse est de ne pas avoir le regard juste, sur ce qui est devant nous.

Devant la diversité, nous regardons une seule facette.

Notre maladresse vient de l’apitoiement sur soi-même en ressassant continuellement le passé douloureux. Nos privations ne sont que le reflet du mépris que nous avons envers soi. Notre négligence est de rester enfermé dans ce que nous connaissons et de ne pas oser l’inconnu.


Au départ, nous avons agi parce que les autres nous ont enseigné le soi-disant « droit chemin ». Nous n’avions pas le choix, il fallait bien suivre une voie.

Nous avons continué à percevoir le monde en fonction des autres.

Nous avons accompli pour et à cause des autres et composé pour aller vers ou se retirer des autres.

Nous avons fondé avec ou au contraire loin des autres.

Nous avons subi les atteintes des autres.


Pouvons-nous pendant un instant, percevoir à quel point, notre facilité, à donner une importance aux autres, est énorme ?

Une place tellement grande que finalement, presque toutes nos attitudes sont dirigées par le pouvoir que nous donnons à notre entourage. Nous sommes même arrivés à ne pas se risquer à suivre notre propre route tellement cela dérangerait autour de soi. Que vont-ils dire ? Que vont-ils faire ? Comment vont-ils faire ? Vais-je encore être aimé.e, apprécié.e, accueilli.e?


Tout ce qui pèse dans notre vie, est bien souvent, la conséquence du manque de silence intérieur pour sonder nos propres besoins et la non-écoute de nos véritables ressentis.


Nous pouvons écouter les autres, pour approfondir notre discernement. La diversité est primordiale. Elle procure de multiples références et ouvre vers d’infinies possibilités. Une richesse, parce que chacun.e avec son filtre coloré par son histoire, va donner ses avis, instructions, idées, commentaires, conseils et intuitions. Formidables aubaines pour prendre nos décisions et agir selon ce qui est approprié à son rythme, son idéal et ses besoins. Ainsi en accueillant avec honnêteté, nos peurs et nos jugements, nous portons attention à nos solutions, nos idées, nos envies et avons plus d’énergie pour réussir.


Dans le cas d’une prise de décision entre plusieurs personnes, nous utilisons la communication. Elle devient nécessaire et indispensable pour que chacun.e puisse exprimer ses désirs et envies, sans peur et sans jugement. D’où l’immense intérêt que les besoins soient vraiment bien identifiés.

Ce temps qu’il nous faut absolument prévoir dans notre vie future est très salutaire. Il est précieux, si nous voulons communiquer sans violence, être compris.e sans colère, ni rancœur, ni déchaînement de toute une panoplie d’excès en justification, en critique et en turbulence en tous genres.


Cependant, il manque quelque chose d’important.

Une première question à se poser ; Est-ce que je m’aime ?


Il n’est pas ici question d’un constat devant notre miroir. Nous pouvons inspecter si au plus profond de soi, nous avons de l’amour pour nous-même. L’amour demande respect et honnêteté avec soi-même. Si nous souffrons et écoutons sans cesse le discours des autres, si nous ne sommes pas heureux, il est possible que nous n’ayons pas suffisamment de considération de soi.


Lorsque nous aimons une personne, ne cherchons-nous pas sans cesse à lui donner le meilleur de soi-même ? Le faisons-nous pour nous ?

Notre estime est primordiale, chérissons-nous ce que nous sommes, seule condition pour parfaire notre destinée ?

Nos ardeurs à vouloir s’enchanter remplissent-elles notre quotidien ?

La flamme de vie qui nous porte a-t-elle suffisamment de puissance pour illuminer chaque projet ?

Honorons-nous, nos besoins comme l’indispensable œuvre de chaque jour ?

Notre corps reçoit-il de la tendresse, de l’attention, de l’amour ?

Si nos réponses sont négatives, nous devons absolument commencer par là. JE M’AIME.


La deuxième question est : Est-ce que je veux changer ? Est-ce que je dois changer ?


Comment pouvons-nous constater, répéter, subir, endurer et tolérer des « j’en ai marre, ça ne me convient pas » pendant si longtemps et prolonger encore et encore, la répétition et la tolérance de ce qui va mal ? L’humain, aime-t-il se faire souffrir ? Non évidemment, il agit ainsi parce qu’il est clairement immobilisé par ses peurs et son ignorance.


Alors voulons-nous changer ? Devons-nous changer ?

Restons un instant en silence.

Respirons profondément et écoutons toutes les bonnes raisons qui nous empêchent de nous renouveler et de croître vers une vie chaque jour plus prospère.


Pour se connaître et se libérer, renonçons à toutes les lamentations du passé et laissons derrière nous les livres achevés. Préparons l’évasion de toutes nos prisons intérieures et l’escalade de tous les murs que nous pensions infranchissables. Mettons-nous à genoux devant la nouvelle histoire de notre vie, pour la commencer avec une gratitude.


Comment faire concrètement ?

Toutes les actions conscientes que nous effectuons pour ces changements, favorisent des espaces de vide. Ensuite, nous pourrons les remplir de notre présence et de nos choix conscients.

Regardons ce que nous sommes sans comparaison.

Accueillons chacune de nos particularités comme un trésor personnel.

Ecoutons notre vérité, nos valeurs et tout ce qui fait que nous sommes ce que nous sommes aujourd'hui.


La douceur de vivre n’est pas un leurre ou une prédisposition pour les autres.

Inventons des matins joyeux.

Envisageons des journées bienveillantes.

Fermons les yeux et goûtons à la légèreté du calme.

Mais surtout accueillons toutes les facettes de nos personnalités comme des possibles à visiter.

Isabelle 2021

Extrait du livre "du bonheur simple" en réédition prochainement.

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