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Le SYSTÈME NERVEUX et NERF VAGUE

Dernière mise à jour : 17 mai


Le système nerveux autonome est composé de deux branches principales et trois stratégies de survie :

le système sympathique 

  • Stratégie de combat

  • Stratégie de fuite

le système parasympathique (nerf vague)

  • Le ventrale : Permet de trouver le repos, le calme, la sécurité

  • Le dorsale : S’active dans le cas d’un grand danger pour nous figer.

    • Stratégie de figement



Le système nerveux depuis la naissance réponds à la question : Suis-je en sécurité ?

En collaboration avec l’ensemble du corps, il va chercher à capter toutes les informations qui représentent une menace pour la survie et qui peuvent éviter une souffrance.

Les souffrances peuvent être d’ordre physique, identitaire ou émotionnel.


Le système sympathique 

C’est comme l’accélérateur de l’organisme. Il se compose de plusieurs nerfs sympathiques qui relient le cerveau au corps et tout particulièrement le cœur.

Il permet d’organiser les réponses de fuite ou de combat quand la menace est perçue autour de soi ou dans le corps. La menace peut être réelle ou imaginaire.


Si le système nerveux est en mode sympathique en permanence, c’est comme si un douanier vous laissait passer à l’action en suivant soit la stratégie de combat, soit celle de la fuite. Chacune de ces stratégies, définit comment vous menez vos projets, vos rêves, votre vie. Elles ne sont ni bonnes, ni mauvaises, elles doivent tout simplement être adaptées pour être utilisées au bon moment et de la bonne façon.


Stratégie de combat

Vous devez vous battre pour réussir.

La question à se poser est : Réussir quoi ? Combattre quoi ?

La vie est une jungle, soit vous attaquez, soit c’est l’autre qui vous attaque. Alors la stratégie de combat est adopter pour éviter de souffrir.


Stratégie de fuite

L’évitement peut être un mécanisme de fuite.

La question à se poser est : Qu’est-ce que j’évite ?

La fuite est un mécanisme de survie qui fait adopter un mode d’action, la fuite.

Dommage car dans la vie, soit on crée, soit on se protège.


Les stratégies, doivent être temporaire, car sinon on passe à côté de sa vie.

Les responsabilités, les engagements, les désillusions, les prises de risques font peur. Les stratégies de fuite ou de combat sont de bonnes stratégies de survie mais pas de bonnes stratégies de vie.


Peur de ne pas être à la hauteur.

Peur de se rendre compte qu’on y arrive pas.

Peur d’être ignoré.

Peur de se sentir inutile.

Peur de ne pas avoir de valeur.

Peur de vivre la honte, la déception, la frustration, le rejet, l’humiliation, l’échec...


Pour le système nerveux autonome, la souffrance n’est pas que, ce que nous avons vécu, mais notre capacité à y avoir répondu de manière adaptée. C’est l’inadaptation de la réponse qui fait souffrir et non uniquement l’expérience en elle-même.

Peu importe les stratégies que votre système nerveux a mis en place pour vous protéger, le but est de lui réapprendre à adapter ces mécanismes, pour éviter d’être constamment dans des objectifs de survie et ainsi, le réorienter vers la réalisation de vos objectifs de vie.


Le système parasympathique

A l’inverse du système sympathique, celui-ci est le frein de notre organisme. Il s’active pour mettre notre corps au repos ou lui faire adopter une vitesse de croisière optimale.

Il est composé de 12 nerfs crâniens, dont le nerf vague. Ces nerfs sont connectés à de nombreuses parties de notre corps, comme les yeux, les oreilles, le larynx, le pharynx et tous les organes via le nerf vague.


Le nerf vague

Le nerf vague est l’un des nerfs les plus importants, le plus long et le plus complexe du corps humain.


« Il relie le cerveau à différents organes dont le système digestif et constitue ainsi un lien anatomique direct entre les deux. En outre, des bactéries intestinales sont retrouvées en proximité de ce nerf et impactent son activité, explique Eleni Siopi, première auteure de ces travaux ? Et ce nerf est relié à des régions cérébrales impliquées dans la gestion des émotions ».


« Différents travaux ont en effet prouvé que les personnes atteintes de dépression présentent des anomalies dans la composition de leur microbiote intestinal, c’est-à-dire des déséquilibres entre les populations bactériennes qui colonisent naturellement leur système digestif. Certaines sont déficitaires et d’autres au contraire sont en excès ». (Étude conjointe de l’Inserm, de l’institut Pasteur et du CNRS)


« Si ces découvertes permettent de mieux comprendre ce mécanisme dans la dépression, elles ouvrent aussi la voie à des perspectives thérapeutiques. « Stimuler le nerf vague grâce à la méditation ou encore des massages pourrait renforcer l’effet des traitements grâce à un meilleur contrôle du stress. »

Eleni Siopi à l’Institut Necker-Enfants malades(Inserm/CNRS/Université Paris Cité)


Le nerf vague est composé de 2 branches :

  • Le ventrale : Permet de trouver le repos, le calme, la sécurité

  • Le dorsale : S’active dans le cas d’un grand danger pour nous figer.


Peu importe les stratégies que votre système nerveux a mis en place pour vous protéger, le but est de lui réapprendre à adapter ces mécanismes, pour éviter d’être constamment dans des objectifs de survie et ainsi, le réorienter vers la réalisation de vos objectifs de vie.


Stratégie de figement

« Ne bouge pas »

La question à vous poser est : De quoi est-ce que je me cache ?

Se sentir démotivé.e, sans énergie, submergé.e par les problèmes. Se sentir figé.e, comme un élastique qui vous retient et vous empêche d’avancer.

Une stratégie pour préserver votre énergie pour vous faire le/la plus petit.e possible et le/la moins visible.


Dans l’enfance il était possible de percevoir que votre présence dérange, que le figement était le moyen de mieux supporter la douleur (dans ce cas le corps libère des endorphines pour atténuer la douleur), vous avez pu ressentir un sentiment d’insécurité en présence d’autres personnes par la trahison, l’abus de confiance, etc.


Le bonheur pour votre système nerveux autonome est d’assurer votre survie. Le douanier va vous faire penser que :

  • Le bonheur, pour votre stratégie de combat, est lié à votre capacité à être fort.e. Être en contrôle, en pouvoir, et en énergie très forte…. Illusion du bonheur dissimulant un sentiment de sécurité.

  • Le bonheur pour votre stratégie de fuite, est d’éviter toute situation inconfortable, de vous sentir libre sans contraintes. Il vous fait croire que tout est facile et que l’univers conspire pour vous apporter ce dont vous avez besoin. Elles évitent les conflits et les difficultés…. Illusion du bonheur dissimulant un sentiment de sécurité.

  • Le bonheur pour votre stratégie de figement, est lié à votre capacité à savoir rester discret, inaperçu, voire invisible. Il vous fait croire que rien ne vous arrivera si vous restez caché. Cela ne sert à rien de prendre des risques. Être seul.e, tranquille chez soi, à l’abri des regards, des jugements, isolé.e des dangers potentiels du monde…. Illusion du bonheur dissimulant un sentiment de sécurité.

    Extrait du livre : J’arrête de me limiter grâce au nerf vague de Ludovic Leroux



Fonctions

Le nerf vague fait partie du système nerveux parasympathique, responsable du repos et de la digestion. Il a des fonctions sensorielles, motrices et végétatives :


1. Fonctions végétatives (autonomes)
  • Ralentit le rythme cardiaque

  • Stimule la digestion

  • Favorise la sécrétion de sucs gastriques

  • Régule la respiration


2. Fonctions sensitives
  • Transmet des informations provenant du pharynx, larynx, de la peau de l'oreille, des organes thoraciques et abdominaux.


3. Fonctions motrices
  • Contrôle les muscles du pharynx et du larynx, intervenant dans la déglutition et la phonation (la voix).


Rôle dans la santé et la médecine

  • Stimulation du nerf vague (via un dispositif implanté) est utilisée pour traiter certaines épilepsies résistantes ou la dépression.

  • Il joue un rôle dans le stress, l’inflammation, et même le microbiote intestinal via l’axe intestin-cerveau.

  • Une atteinte du nerf vague peut provoquer troubles de la voix, difficultés à avaler, problèmes digestifs et rythme cardiaque anormal.


EXERCICES pour le nerf vague

A faire plusieurs fois par jour pour installer une routine dans son quotidien.


Respiration diaphragmatique (cohérence cardiaque)

  • Comment faire : Inspire profondément par le nez pendant 5 secondes, expire lentement par la bouche pendant 5 secondes.

  • Durée : 5 minutes, 3 fois par jour.

  • Effet : Ralentit le rythme cardiaque, stimule le nerf vague et apaise le système nerveux.


Exposition au froid

  • Douche froide ou asperger le visage à l’eau froide, surtout au niveau des joues et autour des yeux.

  • Effet : Le nerf vague est stimulé par la réponse au froid → effet calmant immédiat.


Chant, hum, gargouillis

  • Pourquoi ? : Le nerf vague innerve le larynx et le pharynx.

  • Exemples : Chanter, faire des « mmmm » ou « ommm », ou même simplement gargouiller.

  • Effet : Vibration du nerf vague → activation parasympathique.


Hydratation et déglutition consciente

  • Boire lentement de l’eau, avec conscience du geste de déglutition.

  • Le nerf vague joue un rôle dans la déglutition, ce qui stimule son activité.


Alimentation

  • Une alimentation riche en fibres et en probiotiques nourrit le microbiote intestinal, qui communique directement avec le cerveau via… le nerf vague.


Posture et étirements du cou

  • Étirer doucement le cou et le haut des épaules, où le nerf vague passe.

  • La tension cervicale peut perturber son fonctionnement.


Méditation et pleine conscience

  • La méditation régulière, même 10 min par jour, réduit l’activité du système sympathique (stress) et favorise le nerf vague.

  • Visualiser des sensations de sécurité, de chaleur, ou de compassion aide aussi.


Connexion sociale et contact affectif

  • Parler calmement, sourire, écouter activement : toutes ces choses stimulent le nerf vague via le système nerveux social.

  • Les câlins ou le contact physique doux sont aussi très efficaces.




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